pratiques et réflexions sur l’accès à l’espace public des personnes aînées, à mobilité réduite ou en situation de marginalisation
Ouvert à toutes et à tous en principe, l’espace public n’est pas toujours inclusif en pratique. Son aménagement et son occupation font l’objet de critiques comme de revendications. Dans ce panel, on explorera comment le design de l’espace public peut inclure ou exclure certains groupes, quelles pistes emprunter pour en favoriser un accès équitable, et comment en faire une plateforme propice à la cohabitation et à l’épanouissement de tous et toutes.
Design · Inclusion · Accessibilité universelle · Cohabitation · Vieillissement actif · Itinérance
PANEL
Marie Turcotte
Depuis 1993, elle œuvre à la promotion et la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice. Sa présentation abordera les défis que les personnes en situation de handicap doivent surmonter lorsqu’elles utilisent l’espace public, pourquoi il faut privilégier l’accessibilité universelle en aménageant l’espace public et comment maintenir cette accessibilité dans le temps.
Barbara Fillion
Ergothérapeute et agente de planification, de programmation et de recherche - Équipe des personnes aînées dans la communauté, Direction régionale de santé publique de Montréal
Cumulant une longue expérience de praticienne et d’enseignante en ergothérapie spécialisée sur les populations aînées, elle œuvre désormais en santé publique en se consacrant à la promotion de la santé et à la prévention au sein de cette population à Montréal. Après avoir mis en contexte le vieillissement et la santé des personnes aînées, elle mettra de l’avant des stratégies et leçons concernant l’aménagement des milieux de vie et de l’espace public pour favoriser un vieillissement actif et épanouissant.
Olivia Daigneault Deschênes
Architecte pratiquant la recherche-conception et les pratiques interdisciplinaires en design et sciences sociales, elle participe au programme de Solidarité Urbaine d’Architecture Sans Frontières Québec. Sa présentation explorera la question: comment accroître le sentiment de sécurité de tous et toutes, sans porter préjudice aux groupes historiquement perçus comme nuisibles, tels que les personnes en situation d’itinérance?